1918, la der des ders…
L’année du double renversement tactique : la fin du front russe permet aux Allemands de lancer une grande offensive sur le front ouest, mettant en grand danger de mars à juillet les forces alliées et revenant pratiquement à la position de septembre 1914 et puis la contre-attaque s’opère, grâce à l’apport des troupes américaines, et, dès fin septembre, le front allemand est définitivement enfoncé, mais les combats continueront jusqu’au cessez-le-feu et l’Armistice du 11 novembre 1918. Plus de quatre années de combats, environ 19 millions de morts, dont la moitié de civils, environ 1 300 000 soldats Morts pour la France (et une centaine de milliers d’hommes, attendent encore que cette mention leur soit attribuée). Plus jamais ça, disait-on, croyait-on… et, vingt ans plus tard, le cauchemar planétaire recommença. Pour cette dernière année d’hommage, voici les deux premières des cinq nouvelles victimes décédées entre avril 1918 et juillet 1920 qui portent à 28 le nombre des Perrotins Morts pour la France. Il faudrait aussi ajouter tous ceux qui sont revenus et sont morts quelques mois ou années plus tard, des suites des blessures ou du traumatisme subi.
Georges Alfred GENTY
Né le 6 avril 1884 à Dammarie (28), il est le cinquième de neuf enfants et, fils aîné, il sera d’abord, à ce titre, dispensé d’incorporation en 1904, il n’effectuera qu’un an de service en 1905-1906. Ouvrier agricole, il épouse Marie Louise Clémence Maréchal en 1909 et leur fils Pierre naît au Perray en 1910. On retrouve toute la famille Genty dans la Grande rue Verte, au recensement de 1911. Mobilisé dans l’Infanterie, malade en 1916, blessé en 1917 à Craonne, affecté au 416e Régiment d’Infanterie, cité et décoré, il est tué à l’ennemi, le 29 avril, lors de la « Bataille de l’Empereur » sur les pentes du Mont Kemmel (Belgique). Son frère cadet, Émile Gabriel (12 mars 1916), ses beaux-frères, Victor Joseph Masson (29/09/1914) et Raoul Blaise (3/11/1916) sont aussi, tous trois, Morts pour la France… Un lourd tribut payé par de nombreuses familles.
Louis François CAVALLAN
Né le 5 février 1878 à Gazeran (78), il a grandi à Rambouillet, maçon, puis employé de commerce chez Cahen à Versailles, marié en 1904 avec une Rambolitaine, Lucie Gilbert, qui lui donne deux enfants (Simone, 1905, et René, 1909). Au recensement de 1911, ils habitent au Perray, rue du Moulin. Soldat de Première classe, affecté dans l’infanterie territoriale, il est nommé caporal. Cité à l’ordre du régiment en 1917 pour sa bravoure, il rejoint le 9e Régiment de tirailleurs en juin 1918. Titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze, il décède de ses blessures le 24 juillet à l’Ambulance 208 à Betz (Oise). Sa veuve épouse en 1921 Isaac Samuel Bensignor, bonnetier à Versailles puis Paris, qui lui donne deux nouveaux enfants, Sam et Jack, et meurt assassinée par la Gestapo à Lyon le 23 août 1944.
Vous retrouverez une présentation plus complète de ces soldats dans l’ouvrage mentionné ci-dessous.
À l’occasion du centenaire de l’Armistice, le 11 novembre H.M.P.Y. et l’U.A.A.C. ont demandé à Madame le Maire du Perray de faire graver sur le Monument aux Morts, le nom de trois Poilus « oubliés » en 1920, lors des inscriptions (Eugène Brulé, Émile Patin et Albert Lainé) et ont adressé à l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre une requête pour que soit attribuée, conformément à l’article 511-1, alinéa 3 du Code des pensions militaires, la mention Mort Pour la France au Docteur Bergalonne, mort d’épuisement, le 11 février 1917, pendant son service volontaire à l’Hôpital Auxiliaire n° 292 du Perray. HMPY publie cet ouvrage consacré à l’événement, en vente (15€) dès le 14 novembre, à Le Perray Patrimoine et Culture (2 avenue de la Gare).
L’année du double renversement tactique : la fin du front russe permet aux Allemands de lancer une grande offensive sur le front ouest, mettant en grand danger de mars à juillet les forces alliées et revenant pratiquement à la position de septembre 1914 et puis la contre-attaque s’opère, grâce à l’apport des troupes américaines, et, dès fin septembre, le front allemand est définitivement enfoncé, mais les combats continueront jusqu’au cessez-le-feu et l’Armistice du 11 novembre 1918. Plus de quatre années de combats, environ 19 millions de morts, dont la moitié de civils, environ 1 300 000 soldats Morts pour la France (et une centaine de milliers d’hommes, attendent encore que cette mention leur soit attribuée). Plus jamais ça, disait-on, croyait-on… et, vingt ans plus tard, le cauchemar planétaire recommença. Pour cette dernière année d’hommage, voici les deux premières des cinq nouvelles victimes décédées entre avril 1918 et juillet 1920 qui portent à 28 le nombre des Perrotins Morts pour la France. Il faudrait aussi ajouter tous ceux qui sont revenus et sont morts quelques mois ou années plus tard, des suites des blessures ou du traumatisme subi.
Georges Alfred GENTY
Né le 6 avril 1884 à Dammarie (28), il est le cinquième de neuf enfants et, fils aîné, il sera d’abord, à ce titre, dispensé d’incorporation en 1904, il n’effectuera qu’un an de service en 1905-1906. Ouvrier agricole, il épouse Marie Louise Clémence Maréchal en 1909 et leur fils Pierre naît au Perray en 1910. On retrouve toute la famille Genty dans la Grande rue Verte, au recensement de 1911. Mobilisé dans l’Infanterie, malade en 1916, blessé en 1917 à Craonne, affecté au 416e Régiment d’Infanterie, cité et décoré, il est tué à l’ennemi, le 29 avril, lors de la « Bataille de l’Empereur » sur les pentes du Mont Kemmel (Belgique). Son frère cadet, Émile Gabriel (12 mars 1916), ses beaux-frères, Victor Joseph Masson (29/09/1914) et Raoul Blaise (3/11/1916) sont aussi, tous trois, Morts pour la France… Un lourd tribut payé par de nombreuses familles.
Louis François CAVALLAN
Né le 5 février 1878 à Gazeran (78), il a grandi à Rambouillet, maçon, puis employé de commerce chez Cahen à Versailles, marié en 1904 avec une Rambolitaine, Lucie Gilbert, qui lui donne deux enfants (Simone, 1905, et René, 1909). Au recensement de 1911, ils habitent au Perray, rue du Moulin. Soldat de Première classe, affecté dans l’infanterie territoriale, il est nommé caporal. Cité à l’ordre du régiment en 1917 pour sa bravoure, il rejoint le 9e Régiment de tirailleurs en juin 1918. Titulaire de la Croix de Guerre avec étoile de bronze, il décède de ses blessures le 24 juillet à l’Ambulance 208 à Betz (Oise). Sa veuve épouse en 1921 Isaac Samuel Bensignor, bonnetier à Versailles puis Paris, qui lui donne deux nouveaux enfants, Sam et Jack, et meurt assassinée par la Gestapo à Lyon le 23 août 1944.
Vous retrouverez une présentation plus complète de ces soldats dans l’ouvrage mentionné ci-dessous.
À l’occasion du centenaire de l’Armistice, le 11 novembre H.M.P.Y. et l’U.A.A.C. ont demandé à Madame le Maire du Perray de faire graver sur le Monument aux Morts, le nom de trois Poilus « oubliés » en 1920, lors des inscriptions (Eugène Brulé, Émile Patin et Albert Lainé) et ont adressé à l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre une requête pour que soit attribuée, conformément à l’article 511-1, alinéa 3 du Code des pensions militaires, la mention Mort Pour la France au Docteur Bergalonne, mort d’épuisement, le 11 février 1917, pendant son service volontaire à l’Hôpital Auxiliaire n° 292 du Perray. HMPY publie cet ouvrage consacré à l’événement, en vente (15€) dès le 14 novembre, à Le Perray Patrimoine et Culture (2 avenue de la Gare).