Petite histoire de la traversée du Perray par le CD 91

La RD 61 relie Bullion à Anet (28). C’est un axe important de la circulation Est – Ouest départementale, comme en témoigne la plaque de cocher encore présente à l’angle de la place de la Mairie et de la rue de l’Eglise. Elle indique les villes traversées avant de rejoindre la route du sud-ouest, la Nationale 20 – et maintenant l’Autoroute A 10.

Cette plaque en fonte fixée à 2m50 pour être à hauteur de vue des cochers a presque un siècle et demi. La définition des chemins de grande communication (CGC) gérés par le département date de 1836, mais ce n’est qu’en 1887 que le Conseil Général définit le CGC n° 61. Une plaque identique se trouvait autrefois sur le mur de la boulangerie, rue de la Breloque. Celle-ci indiquait complémentairement les distances kilométriques vers l’ouest (Saint-Léger, Condé, Houdan) en direction de la Nationale 12 (route de la Bretagne). Vous trouverez leurs petites sœurs aux Bréviaires, au Matz et à La Celle-les-Bordes.
Le 1er janvier 1939, le CGC 61 est devenu le CD 61. A l’origine son tracé sur la commune du Perray, en venant des Bréviaires, emprunte, bien évidemment, la rue de Houdan puis la rue de la Breloque (Chemin des Bréviaires au Perray), et, à l’origine, la rue du Moulin (Chemin du Perray à Saint-Benoist) au départ de l’Eglise (cf tracé ci-dessus sur le cadastre 1830).

Le percement du boulevard de la Gare dans le prolongement de la rue de la Breloque en 1867 a facilité la circulation jusqu’à la gare, mais le virage rue de l’Embarcadère (liaison avenue de la Gare-rue de l’Eglise) pour aboutir au passage à niveau (PN) est un passage délicat, les deux rues passeront alors à sens unique (comme actuellement) pour les nombreux équipages notamment du Comte Potocki. Mais, un siècle plus tard, le PN 27 est devenu un vrai facteur de bouchons.
Le passage de la déviation (1976) et la fermeture des passages à niveau (1979) obligent à revoir le tracé du CD 61. La rue de Houdan est interrompue. Son extrémité devient la rue de la Mare aux Loups (1) et la nouvelle rue de la Martinerie (2) relie le CD61 à la rue du Roseau qui passe sous l’ouvrage d’art de la déviation. Passé le carrefour de la Rue Verte, le CD 61 emprunte la rue du Pont-Marquant, monte sur le nouveau pont, inauguré le 8 novembre 1979, qui enjambe la voie ferrée (rue de la Perche aux Mares) – le chemin longeant la rigole existait avant le passage de la voie ferrée – et rejoint son tracé d’origine à l’extrémité de la rue du Moulin. Tel est aujourd’hui le nouveau tracé du CD (RD) 61 dans Le Perray-en-Yvelines.
La rue de la Breloque étant à sens unique depuis une quinzaine d’années, l’idée germe à la fin du siècle dernier de transformer l’Allée des Tilleuls argentés en voie de circulation inverse, mais l’idée essentielle d’un Parc Municipal l’emporte.

La RD 61 relie Bullion à Anet (28). C’est un axe important de la circulation Est – Ouest départementale, comme en témoigne la plaque de cocher encore présente à l’angle de la place de la Mairie et de la rue de l’Eglise. Elle indique les villes traversées avant de rejoindre la route du sud-ouest, la Nationale 20 – et maintenant l’Autoroute A 10.

Cette plaque en fonte fixée à 2m50 pour être à hauteur de vue des cochers a presque un siècle et demi. La définition des chemins de grande communication (CGC) gérés par le département date de 1836, mais ce n’est qu’en 1887 que le Conseil Général définit le CGC n° 61. Une plaque identique se trouvait autrefois sur le mur de la boulangerie, rue de la Breloque. Celle-ci indiquait complémentairement les distances kilométriques vers l’ouest (Saint-Léger, Condé, Houdan) en direction de la Nationale 12 (route de la Bretagne). Vous trouverez leurs petites sœurs aux Bréviaires, au Matz et à La Celle-les-Bordes.
Le 1er janvier 1939, le CGC 61 est devenu le CD 61. A l’origine son tracé sur la commune du Perray, en venant des Bréviaires, emprunte, bien évidemment, la rue de Houdan puis la rue de la Breloque (Chemin des Bréviaires au Perray), et, à l’origine, la rue du Moulin (Chemin du Perray à Saint-Benoist) au départ de l’Eglise (cf tracé ci-dessus sur le cadastre 1830).

Le percement du boulevard de la Gare dans le prolongement de la rue de la Breloque en 1867 a facilité la circulation jusqu’à la gare, mais le virage rue de l’Embarcadère (liaison avenue de la Gare-rue de l’Eglise) pour aboutir au passage à niveau (PN) est un passage délicat, les deux rues passeront alors à sens unique (comme actuellement) pour les nombreux équipages notamment du Comte Potocki. Mais, un siècle plus tard, le PN 27 est devenu un vrai facteur de bouchons.
Le passage de la déviation (1976) et la fermeture des passages à niveau (1979) obligent à revoir le tracé du CD 61. La rue de Houdan est interrompue. Son extrémité devient la rue de la Mare aux Loups (1) et la nouvelle rue de la Martinerie (2) relie le CD61 à la rue du Roseau qui passe sous l’ouvrage d’art de la déviation. Passé le carrefour de la Rue Verte, le CD 61 emprunte la rue du Pont-Marquant, monte sur le nouveau pont, inauguré le 8 novembre 1979, qui enjambe la voie ferrée (rue de la Perche aux Mares) – le chemin longeant la rigole existait avant le passage de la voie ferrée – et rejoint son tracé d’origine à l’extrémité de la rue du Moulin. Tel est aujourd’hui le nouveau tracé du CD (RD) 61 dans Le Perray-en-Yvelines.
La rue de la Breloque étant à sens unique depuis une quinzaine d’années, l’idée germe à la fin du siècle dernier de transformer l’Allée des Tilleuls argentés en voie de circulation inverse, mais l’idée essentielle d’un Parc Municipal l’emporte.

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