Mes thuyas dépérissent…
Quelles peuvent en être les causes ?
Une règle, commune à tous les végétaux, s’applique plus particulièrement aux conifères : une plante, dans un sol adaptés et convenablement nourrie est vigoureuse et donc peu sensible aux maladies. Toutefois, les tailles successives, la concurrence due à la forte densité, des mauvaises conditions de sol affaiblissent les sujets qui deviennent moins résistants. Que ce soit le thuya du Canada (Thuya occidentalis) ou le thuya de Californie (Thuya plicata) qui sont les deux espèces les plus fréquemment plantées, ils sont tous deux également sensibles aux maladies. Deux d’entre elles sont principalement responsables de ce que l’on appelle communément le brunissement du feuillage qui se caractérise par le dessèchement progressif plus ou moins rapide des rameaux puis la mort de la plante.
L’agent pathogène qui sévit le plus est un insecte ravageur, le bupreste du genévrier (Scintillatrix festiva), dont la larve (Palmar festiva) se nourrit de bois et cause des dommages irréparables. L’adulte est un insecte coléoptère de 7 à 10 mm de long. On le reconnaît à ses ailes vert métallique avec des taches noires. Il pond ses œufs sur le feuillage. La larve, de forme aplatie avec un thorax très développé, mesure de 5 à 25 mm de long. Elle pénètre dans les branches, ronge le bois durant un séjour de 2 à 3 ans puis sort par le tronc. Le symptôme le plus visible est le dépérissement du feuillage situé au-dessus des galeries à cause du défaut d’alimentation. Les dégâts, d’abord localisés en certains endroits du végétal, atteignent toute la plante qui finit par mourir.
L’autre pathogène est un champignon microscopique du sol, un phytophthora (Phytophthora cinnamomi) qui s’en prend aux racines des thuyas. Cette maladie se développe surtout en culture commerciale mais moins fréquemment dans les jardins.
Le phytophthora peut se maintenir dans le sol à l’état latent et devenir actif en présence d’eau. Les racines contaminées sont envahies par une pourriture brune qui atteint progressivement le collet et les branches basses. L’alimentation du végétal est là aussi progressivement altérée, la plante flétrit, se dessèche et meurt. Le brunissement est le plus souvent localisé d’abord vers la base du végétal mais il peut y avoir parfois contamination directe des organes aériens.
Les traitements de lutte contre ces deux maladies existent mais ils sont coûteux, peu efficaces et bon nombre de produits phytosanitaires sont maintenant interdits.
Les arbres contaminés appauvrissent le sol et ne servent de refuge ou de nourriture1 qu’à très peu d’oiseaux, de mammifères ou d’insectes. Le mieux est de prendre les devants et de remplacer les haies de thuyas par des haies de charmilles, d’aubépines, de genêts, de prunelliers et bien d’autres encore. Attention, d’autres conifères beaucoup moins sensibles comme les cyprès vous seront proposés mais il est plus prudent de se renseigner sur leur croissance : certains cyprès peuvent avoir une croissance annuelle de l’ordre de 1,5 m. Dans tous les cas, il faut préférer une haie composée de plusieurs espèces provenant directement de pépinières et s’assurer du bon drainage du sol lors de la plantation.
Une règle, commune à tous les végétaux, s’applique plus particulièrement aux conifères : une plante, dans un sol adaptés et convenablement nourrie est vigoureuse et donc peu sensible aux maladies. Toutefois, les tailles successives, la concurrence due à la forte densité, des mauvaises conditions de sol affaiblissent les sujets qui deviennent moins résistants. Que ce soit le thuya du Canada (Thuya occidentalis) ou le thuya de Californie (Thuya plicata) qui sont les deux espèces les plus fréquemment plantées, ils sont tous deux également sensibles aux maladies. Deux d’entre elles sont principalement responsables de ce que l’on appelle communément le brunissement du feuillage qui se caractérise par le dessèchement progressif plus ou moins rapide des rameaux puis la mort de la plante.
L’agent pathogène qui sévit le plus est un insecte ravageur, le bupreste du genévrier (Scintillatrix festiva), dont la larve (Palmar festiva) se nourrit de bois et cause des dommages irréparables. L’adulte est un insecte coléoptère de 7 à 10 mm de long. On le reconnaît à ses ailes vert métallique avec des taches noires. Il pond ses œufs sur le feuillage. La larve, de forme aplatie avec un thorax très développé, mesure de 5 à 25 mm de long. Elle pénètre dans les branches, ronge le bois durant un séjour de 2 à 3 ans puis sort par le tronc. Le symptôme le plus visible est le dépérissement du feuillage situé au-dessus des galeries à cause du défaut d’alimentation. Les dégâts, d’abord localisés en certains endroits du végétal, atteignent toute la plante qui finit par mourir.
L’autre pathogène est un champignon microscopique du sol, un phytophthora (Phytophthora cinnamomi) qui s’en prend aux racines des thuyas. Cette maladie se développe surtout en culture commerciale mais moins fréquemment dans les jardins.
Le phytophthora peut se maintenir dans le sol à l’état latent et devenir actif en présence d’eau. Les racines contaminées sont envahies par une pourriture brune qui atteint progressivement le collet et les branches basses. L’alimentation du végétal est là aussi progressivement altérée, la plante flétrit, se dessèche et meurt. Le brunissement est le plus souvent localisé d’abord vers la base du végétal mais il peut y avoir parfois contamination directe des organes aériens.
Les traitements de lutte contre ces deux maladies existent mais ils sont coûteux, peu efficaces et bon nombre de produits phytosanitaires sont maintenant interdits.
Les arbres contaminés appauvrissent le sol et ne servent de refuge ou de nourriture1 qu’à très peu d’oiseaux, de mammifères ou d’insectes. Le mieux est de prendre les devants et de remplacer les haies de thuyas par des haies de charmilles, d’aubépines, de genêts, de prunelliers et bien d’autres encore. Attention, d’autres conifères beaucoup moins sensibles comme les cyprès vous seront proposés mais il est plus prudent de se renseigner sur leur croissance : certains cyprès peuvent avoir une croissance annuelle de l’ordre de 1,5 m. Dans tous les cas, il faut préférer une haie composée de plusieurs espèces provenant directement de pépinières et s’assurer du bon drainage du sol lors de la plantation.