1918, la der des ders… (2)
Faisant suite à l’article de novembre, voici la présentation des trois derniers Morts pour la France inscrits sur le Monument aux Morts du Perray.
André Alexandre DESRUES
Né le 1er janvier 1884 à Auffargis, sa mère, Rosine Lettu, est d’une vieille famille du Perray. Son père, journalier chez le Baron de Rothschild, le fait embaucher comme maçon. Il épouse Léonie Boulanger en 1910 et ils s’installent au Perray en 1913 avec leurs deux enfants, Raymond et Jacques. Incorporé dans l’infanterie, dès août 1914, il est porté disparu à Cantigny (30 mars 1918). Prisonnier, il meurt le 19 octobre au lazaret de Göttingen (Allemagne).
Albert LAINÉ
Né le 14 novembre 1888 à Grosrouvre (78), il est le second né d’une famille de dix enfants. Maçon, puis cultivateur, il vient s’installer au Perray le 31 juillet 1914, après son mariage à Alençon, le 16 mai 1914 avec Victorine Duval. Mobilisé dans l’infanterie puis passé dans un régiment de Zouaves,
blessé en 1915, il est envoyé en renfort de l’Armée d’Orient au 1er Régiment de Marche d’Afrique, et décède à l’ambulance le 21 décembre près d’Odessa (Ukraine).
Charles Victor LEMOINE
Né le 14 février 1899 au Perray, il est le plus jeune Perrotin Mort pour la France. Sa mère, née Fouquet, est d’une vieille famille du Perray. Charles, second d’une fratrie de cinq garçons. Bûcheron, il devance la conscription et s’engage dans la Flotte le 22 janvier 1918 à Cherbourg. Matelot, quartier-maître, il est affecté à Toulon, mais il contracte la tuberculose pendant sa formation et meurt le 13 juillet 1920 à l’hôpital de la Marine de Saint-Mandrier (83).
Vous pourrez retrouver plus d’informations dans le livre 1918-2018 un Centenaire pour la Paix (image ci-contre), en vente
(15 euros) à Le Perray, Patrimoine et Culture (ex-Syndicat d’Initiative), qui fut remis officiellement le 11 novembre dernier à Madame le Maire et au Président de l’Union Amicale des Anciens Combattants.
Outre les 28 noms du Monument aux Morts, d’autres Perrotins, de naissance ou de séjour, sont Morts pour la France et, même s’ils ont été inscrits et honorés sur d’autres monuments, il convient de citer leurs noms et vous retrouverez leur histoire dans ledit ouvrage :
Maurice SYLVESTRE († 22/08/1914) ;
Henri SEVALLE († 11/10/1914) ;
Lucien MONCHÂTRE († 26/10/1914) ;
Camille FELIX († 26/01/1915) ;
Raymond LANCELIN († 14/05/1915) ;
Paul COUTELLIER († 23/05/1915) ;
Jean-Baptiste GUIZIER († 17/07/1915) ;
Armand CORBONNOIS († 5/01/1916) ;
Alexandre DANGOUIN († 9/03/1916) ;
Albert ARNOUX († 5/05/1916) ;
1918, la der des ders… (2)
Raoul BLAISE († 3/11/1916) ;
Joseph RAFFLET († 21/02/1919) ;
Ernest REBOUR († 11/08/1919).
En dépit du mauvais temps lors de la commémoration du 11 novembre, la cérémonie permettait de découvrir gravés sur le Monument aux Morts les noms des trois Perrotins non-inscrits lors de son érection, concrétisation d’un projet commun à La Ville, HMPY et l’UAAC.
E. BRULE – Disparu le 25 septembre 1915
E-L. PATIN – Mort le 13 juin 1917
A. LAINÉ – Mort le 21 décembre 1918
Nous terminons cette célébration du centenaire par un hommage rendu par HMPY à l’une de ces victimes de la Grande Guerre, lors de l’opération « Fleurs pour la paix » organisée par le Conseil départemental de la Somme et labellisée par la Mission nationale du Centenaire : du 8 au 11 novembre, toute personne, touriste ou habitant de la Somme, était invitée à se rendre dans l’un des 318 cimetières militaires du département pour y fleurir une tombe de son choix ou un Monument aux Morts. Deux membres de l’Atelier d’HMPY sont donc allés à LIHONS déposer dans la nécropole une fleur symbolique sur la tombe de Gustave Paul DAVID, né le 3/01/1894 au Perray et Mort pour la France le 8/09/1916 à Harbonnières, frère aîné de Gaston Albert DAVID, le dernier Poilu perrotin, décédé le 7 avril 1993. Restent à présenter d’autres destins, l’Arbre de la Liberté, le centenaire du Monument aux Morts.
Faisant suite à l’article de novembre, voici la présentation des trois derniers Morts pour la France inscrits sur le Monument aux Morts du Perray.
André Alexandre DESRUES
Né le 1er janvier 1884 à Auffargis, sa mère, Rosine Lettu, est d’une vieille famille du Perray. Son père, journalier chez le Baron de Rothschild, le fait embaucher comme maçon. Il épouse Léonie Boulanger en 1910 et ils s’installent au Perray en 1913 avec leurs deux enfants, Raymond et Jacques. Incorporé dans l’infanterie, dès août 1914, il est porté disparu à Cantigny (30 mars 1918). Prisonnier, il meurt le 19 octobre au lazaret de Göttingen (Allemagne).
Albert LAINÉ
Né le 14 novembre 1888 à Grosrouvre (78), il est le second né d’une famille de dix enfants. Maçon, puis cultivateur, il vient s’installer au Perray le 31 juillet 1914, après son mariage à Alençon, le 16 mai 1914 avec Victorine Duval. Mobilisé dans l’infanterie puis passé dans un régiment de Zouaves,
blessé en 1915, il est envoyé en renfort de l’Armée d’Orient au 1er Régiment de Marche d’Afrique, et décède à l’ambulance le 21 décembre près d’Odessa (Ukraine).
Charles Victor LEMOINE
Né le 14 février 1899 au Perray, il est le plus jeune Perrotin Mort pour la France. Sa mère, née Fouquet, est d’une vieille famille du Perray. Charles, second d’une fratrie de cinq garçons. Bûcheron, il devance la conscription et s’engage dans la Flotte le 22 janvier 1918 à Cherbourg. Matelot, quartier-maître, il est affecté à Toulon, mais il contracte la tuberculose pendant sa formation et meurt le 13 juillet 1920 à l’hôpital de la Marine de Saint-Mandrier (83).
Vous pourrez retrouver plus d’informations dans le livre 1918-2018 un Centenaire pour la Paix (image ci-contre), en vente
(15 euros) à Le Perray, Patrimoine et Culture (ex-Syndicat d’Initiative), qui fut remis officiellement le 11 novembre dernier à Madame le Maire et au Président de l’Union Amicale des Anciens Combattants.
Outre les 28 noms du Monument aux Morts, d’autres Perrotins, de naissance ou de séjour, sont Morts pour la France et, même s’ils ont été inscrits et honorés sur d’autres monuments, il convient de citer leurs noms et vous retrouverez leur histoire dans ledit ouvrage :
Maurice SYLVESTRE († 22/08/1914) ;
Henri SEVALLE († 11/10/1914) ;
Lucien MONCHÂTRE († 26/10/1914) ;
Camille FELIX († 26/01/1915) ;
Raymond LANCELIN († 14/05/1915) ;
Paul COUTELLIER († 23/05/1915) ;
Jean-Baptiste GUIZIER († 17/07/1915) ;
Armand CORBONNOIS († 5/01/1916) ;
Alexandre DANGOUIN († 9/03/1916) ;
Albert ARNOUX († 5/05/1916) ;
1918, la der des ders… (2)
Raoul BLAISE († 3/11/1916) ;
Joseph RAFFLET († 21/02/1919) ;
Ernest REBOUR († 11/08/1919).
En dépit du mauvais temps lors de la commémoration du 11 novembre, la cérémonie permettait de découvrir gravés sur le Monument aux Morts les noms des trois Perrotins non-inscrits lors de son érection, concrétisation d’un projet commun à La Ville, HMPY et l’UAAC.
E. BRULE – Disparu le 25 septembre 1915
E-L. PATIN – Mort le 13 juin 1917
A. LAINÉ – Mort le 21 décembre 1918
Nous terminons cette célébration du centenaire par un hommage rendu par HMPY à l’une de ces victimes de la Grande Guerre, lors de l’opération « Fleurs pour la paix » organisée par le Conseil départemental de la Somme et labellisée par la Mission nationale du Centenaire : du 8 au 11 novembre, toute personne, touriste ou habitant de la Somme, était invitée à se rendre dans l’un des 318 cimetières militaires du département pour y fleurir une tombe de son choix ou un Monument aux Morts. Deux membres de l’Atelier d’HMPY sont donc allés à LIHONS déposer dans la nécropole une fleur symbolique sur la tombe de Gustave Paul DAVID, né le 3/01/1894 au Perray et Mort pour la France le 8/09/1916 à Harbonnières, frère aîné de Gaston Albert DAVID, le dernier Poilu perrotin, décédé le 7 avril 1993. Restent à présenter d’autres destins, l’Arbre de la Liberté, le centenaire du Monument aux Morts.