Quelques mots d’histoire
Sous le règne de Louis IX (Saint-louis), naît de la route pierrée de Paris à Chartres, un nouveau village : “villa nova de Pereio in Aquilina”. Le 7 novembre 1242, Aubry, évêque de Chartres consacre la paroisse placée sous le vocable de Saint-Eloi. L’église, solidement bâtie et modifiée au fil des siècles, a défié le temps !
Les habitants tireront leur subsistance de la culture des terres nouvellement défrichées et du commerce de la route qu’une foule innombrable de voyageurs pacifiques ou belliqueux, obscurs ou illustres, emprunteront au cours des siècles. Les rois de France depuis Saint-Louis, les deux empereurs, les présidents de la République, des chefs d’états étrangers ont traversé le Perray. Plusieurs s’y sont arrêtés : Louis XV, Louis XVI, Napoléon 1er. Seul, le Général de Gaulle, Président de la République a honoré la cité d’une visite officielle le 16 juin 1965.
Par trois fois le cours des évènements modifie le paysage du village et transforme son économie
1685 : Sous la direction de Vauban, creusement de l’Etang du Perray, régulateur de la chaîne des étangs et rigoles voulue par Louis XIV pour alimenter en eau les bassins du château de Versailles. Cette exigence royale profite incidemment au Perray. La collecte des eaux stagnantes du plateau yvelinois assainit des terres marécageuses et les rend cultivables.
1862 :La ligne de chemin de fer Paris-Chartres, inaugurée le 5 juillet 1849, offre en 1862 une Gare au Perray Avisés et réalistes, les Perrotins saisissent l’opportunité de la construction d’une halle de marchandises pour en faire un centre d’acheminement par rail du bois débardé dans la forêt, de la pierre extraite des carrières de la région, et les productions agricoles des nombreuses exploitations.
1976 : Déviation de la RN10 qui ne traverse plus Le Perray-en-Yvelines. Dès le début du XXème siècle, l’essor de l’automobile fournit un regain d’activité à la route. Non sans nuisances. L’accroissement étonnant du nombre de véhicules les rend intolérables. A son grand dam, le Perray doit écarter sa génitrice, sa nourricière. Le 25 mai 1976, la déviation est mise en service, sonnant le glas des activités liées à la route (buvettes, restaurants, commerces). La venue de nouveaux habitants, l’équipement progressif d’une zone d’activité sauveront l’économie locale.