Au Perray aussi il y a un beau patrimoine !

Les 18 et 19 septembre se dérouleront les Journées Européennes du Patrimoine. Après 18 mois de crise sanitaire durant laquelle tous les établissements patrimoniaux nationaux étaient fermés au public, pour cette 38e édition, le thème est simple et fédérateur « Patrimoine pour tous ». Le Perray-en-Yvelines aussi est rempli de trésors plus ou moins cachés (bornes fleurdelysées, céramiques ornementales, …). Partons à la découverte de quelques lieux emblématiques… N’hésitez pas à explorer les rues perrotines et faire de grandes trouvailles patrimoniales.

Commençons par un monument protégé : la Croix Saint-Jacques. Cet obélisque surmonté d’une petite croix aurait sa forme actuelle depuis Louis XV. Après quelques restaurations (en 1874 et en 1950), cet édifice a été endommagé par un engin de chantier en 1975 puis reconstruit à l’identique, en 1981, mais à quelques dizaines de mètres de son emplacement d’origine. Située entre la RN 10 et la bretelle d’accès, la Croix Saint-Jacques a été classée Monument Historique par l’arrêté du 15 mai 1952.

Véritable repère dans le paysage perrotin, l’église paroissiale Saint-Eloi et son carillon invitent à découvrir le centre-ville. D’architecture romane, revisitée gothique, elle rappelle une forme de grange avec une nef centrale. Selon le plan établi en 1844, elle mesure 27 mètres de long, 8 mètres de large et le clocher, de 20 mètres de haut, est en forme de tour carrée. A l’intérieur, vous pourrez voir dans la chapelle la mémorable Vierge à l’enfant datant du XVIIIe, la statue de
Saint-Eloi du retable datant du XIXe ou encore le tableau du Golgotha de 1932. En 2010, d’importants travaux de toiture et de ravalement ont rajeuni ce symbole du patrimoine historique et culturel de notre ville. Mais d’où lui vient son nom ? En 1242, l’Evêque de Chartres, Aubry Le Cornu, crée la paroisse du Perray et consacre solennellement l’église sous le vocable de Saint-Eloi.  Orfèvre puis ministre des Finances du roi Dagobert et enfin évêque de Noyon, Saint-Eloi est le patron des forgerons, des maréchaux-ferrants mais aussi le protecteur des chevaux que l’on n’attelait pas le jour de sa fête (le 1er décembre). Aussi fêtons-nous, au Perray, le 3e dimanche de juin, la Saint-Éloi !

Face à l’église et à la mairie de 1884, l’Art Déco est à l’honneur avec les immeubles situés sur l’allée des Tilleuls argentés (boucherie et office notarial) : architecture et ornements correspondent à ce mouvement, né vers 1910 et qui tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris (1925). Ordre, couleur et géométrie sont les repères de ce style.

Tout aussi chargé d’histoire, bien qu’éphémère, le Pavillon de Pourras, dit Pavillon de l’Empereur, était un rendez-vous de chasse. En 1802, Bonaparte décide de sa construction à l’extrémité de la digue qui sépare l’étang de Saint-Hubert de l’étang de Pourras, à l’opposé de l’ancien château de Louis XV. Conçu pour le repos des chasseurs, achevé en 1808, il ne recevra guère Napoléon Ier aux prises avec les Coalisés. Il est à son tour abandonné en 1840 et fait l’objet depuis 1995 de plusieurs campagnes de restauration.

Mais n’oublions pas que le patrimoine essentiel de notre ville est constitué par le réseau des étangs et rigoles aménagé en forêt d’Yvelines. Son histoire vous a été contée dans le numéro du Perray infos de Mars-Avril 2021 que vous retrouverez aussi sur le site de la commune.

Face à l’église et à la mairie de 1884, l’Art Déco est à l’honneur avec les immeubles situés sur l’allée des Tilleuls argentés (boucherie et office notarial) : architecture et ornements correspondent à ce mouvement, né vers 1910 et qui tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris (1925). Ordre, couleur et géométrie sont les repères de ce style.

Les 18 et 19 septembre se dérouleront les Journées Européennes du Patrimoine. Après 18 mois de crise sanitaire durant laquelle tous les établissements patrimoniaux nationaux étaient fermés au public, pour cette 38e édition, le thème est simple et fédérateur « Patrimoine pour tous ». Le Perray-en-Yvelines aussi est rempli de trésors plus ou moins cachés (bornes fleurdelysées, céramiques ornementales, …). Partons à la découverte de quelques lieux emblématiques… N’hésitez pas à explorer les rues perrotines et faire de grandes trouvailles patrimoniales.

Commençons par un monument protégé : la Croix Saint-Jacques. Cet obélisque surmonté d’une petite croix aurait sa forme actuelle depuis Louis XV. Après quelques restaurations (en 1874 et en 1950), cet édifice a été endommagé par un engin de chantier en 1975 puis reconstruit à l’identique, en 1981, mais à quelques dizaines de mètres de son emplacement d’origine. Située entre la RN 10 et la bretelle d’accès, la Croix Saint-Jacques a été classée Monument Historique par l’arrêté du 15 mai 1952.

Véritable repère dans le paysage perrotin, l’église paroissiale Saint-Eloi et son carillon invitent à découvrir le centre-ville. D’architecture romane, revisitée gothique, elle rappelle une forme de grange avec une nef centrale. Selon le plan établi en 1844, elle mesure 27 mètres de long, 8 mètres de large et le clocher, de 20 mètres de haut, est en forme de tour carrée. A l’intérieur, vous pourrez voir dans la chapelle la mémorable Vierge à l’enfant datant du XVIIIe, la statue de
Saint-Eloi du retable datant du XIXe ou encore le tableau du Golgotha de 1932. En 2010, d’importants travaux de toiture et de ravalement ont rajeuni ce symbole du patrimoine historique et culturel de notre ville. Mais d’où lui vient son nom ? En 1242, l’Evêque de Chartres, Aubry Le Cornu, crée la paroisse du Perray et consacre solennellement l’église sous le vocable de Saint-Eloi.  Orfèvre puis ministre des Finances du roi Dagobert et enfin évêque de Noyon, Saint-Eloi est le patron des forgerons, des maréchaux-ferrants mais aussi le protecteur des chevaux que l’on n’attelait pas le jour de sa fête (le 1er décembre). Aussi fêtons-nous, au Perray, le 3e dimanche de juin, la Saint-Éloi !

Face à l’église et à la mairie de 1884, l’Art Déco est à l’honneur avec les immeubles situés sur l’allée des Tilleuls argentés (boucherie et office notarial) : architecture et ornements correspondent à ce mouvement, né vers 1910 et qui tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris (1925). Ordre, couleur et géométrie sont les repères de ce style.

Tout aussi chargé d’histoire, bien qu’éphémère, le Pavillon de Pourras, dit Pavillon de l’Empereur, était un rendez-vous de chasse. En 1802, Bonaparte décide de sa construction à l’extrémité de la digue qui sépare l’étang de Saint-Hubert de l’étang de Pourras, à l’opposé de l’ancien château de Louis XV. Conçu pour le repos des chasseurs, achevé en 1808, il ne recevra guère Napoléon Ier aux prises avec les Coalisés. Il est à son tour abandonné en 1840 et fait l’objet depuis 1995 de plusieurs campagnes de restauration.

Mais n’oublions pas que le patrimoine essentiel de notre ville est constitué par le réseau des étangs et rigoles aménagé en forêt d’Yvelines. Son histoire vous a été contée dans le numéro du Perray infos de Mars-Avril 2021 que vous retrouverez aussi sur le site de la commune.

Face à l’église et à la mairie de 1884, l’Art Déco est à l’honneur avec les immeubles situés sur l’allée des Tilleuls argentés (boucherie et office notarial) : architecture et ornements correspondent à ce mouvement, né vers 1910 et qui tire son nom de l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes de Paris (1925). Ordre, couleur et géométrie sont les repères de ce style.

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