Restons solidaire !

Une mare sur votre terrain ?
Toute petite étendue d’eau stagnante, de 5 à 2000 m2 d’une profondeur comprise entre 20 cm et 2 mètres en zone rurale ou urbaine, est une mare. Creusée par l’homme ou naturelle, alimentée par les eaux de pluie, de ruissellement ou les nappes phréatiques, mares forestières, de friche, de pâture, de culture, mares paysagères ou d’agrément, bassin de décantation, trous d’eau des marais et tourbières, tout rentre dans cette définition de « mares », y compris celles qui s’assèchent totalement en été : on parle alors de mare temporaire…

Quelle chance !
Ce n’est plus le cas aujourd’hui mais autrefois chaque propriété avait au moins une mare. Créée la plupart du temps par nos ancêtres pour répondre à leurs besoins quotidiens, elle constituait jusqu’en 1938, date à laquelle l’eau potable courante arrive enfin dans notre ville, la
seule ressource d’eau avec les puits. Et autrefois le Perray-en-Yvelines ne connaissait pas d’inondation. Ces mares remplissaient des fonctions dites «régulatrices» vis-à-vis des eaux de pluies et de ruissellement : lors de forts évènements pluvieux, l’eau allait tout naturellement
s’y loger. Il y en avait assez pour contenir tous les « débordements » du ciel.

À l’heure actuelle si nous avons les pieds humides c’est parce que les eaux de pluie n’ont plus assez de « lieux d’accueil ».
Elles glissent alors dans tous les dénivelés, caves, garages et débordent sur les pourtours des trous d’eau environnants trop peu profonds, trop petits, trop peu
nombreux, non prévus pour en accueillir autant. Une goutte de pluie sur un sol imperméable doit bien aller quelque part !
Or les mares, tombées en désuétude, remblayées par mesures d’hygiène ou de sécurité, diminuent quantitativement de façon accélérée des années 50 jusqu’à nos jours… alors qu’elles font partie intégrante des projets de régulation des inondations.*

Pour vous protéger et rester au sec, faites connaître l’existence d’une mare une photo et une adresse suffisent pour la répertorier. Déposez-les en mairie dans le casier de l’association « Agir pour Notre Environnement » ou envoyez-les par mail à perray.environnement@free.fr (de préférence avant fin 2019). L’inventaire des mares ainsi constitué permettra d’enrayer légalement leur disparition.
À titre préventif, face au risque « inondation », déclarons nos mares !

*Les sables et les argiles à meulière du sol perrotin empêchent l’infiltration des eaux de ruissellement et provoquent, par remontée, des formations de nappes superficielles. Pour limiter le ruissellement, capter, infiltrer l’eau et retarder son écoulement, la commune :
• protège ou aménage des espaces verts au sein des quartiers ;
• plante le long de rues ou autres lieux imperméabilisés par le goudron des arbres ou des haies ;
• préserve, entretient voire crée des mares publiques ;
• impose dans le PLU un pourcentage d’espaces verts et des sols perméables pour les places de stationnement ;
• soumet les aménageurs à une obligation de plantation et de création de bassins de rétention
(Ce sera entre autres le cas à la Perche aux Mares).

Une mare sur votre terrain ?
Toute petite étendue d’eau stagnante, de 5 à 2000 m2 d’une profondeur comprise entre 20 cm et 2 mètres en zone rurale ou urbaine, est une mare. Creusée par l’homme ou naturelle, alimentée par les eaux de pluie, de ruissellement ou les nappes phréatiques, mares forestières, de friche, de pâture, de culture, mares paysagères ou d’agrément, bassin de décantation, trous d’eau des marais et tourbières, tout rentre dans cette définition de « mares », y compris celles qui s’assèchent totalement en été : on parle alors de mare temporaire…

Quelle chance !
Ce n’est plus le cas aujourd’hui mais autrefois chaque propriété avait au moins une mare. Créée la plupart du temps par nos ancêtres pour répondre à leurs besoins quotidiens, elle constituait jusqu’en 1938, date à laquelle l’eau potable courante arrive enfin dans notre ville, la
seule ressource d’eau avec les puits. Et autrefois le Perray-en-Yvelines ne connaissait pas d’inondation. Ces mares remplissaient des fonctions dites «régulatrices» vis-à-vis des eaux de pluies et de ruissellement : lors de forts évènements pluvieux, l’eau allait tout naturellement
s’y loger. Il y en avait assez pour contenir tous les « débordements » du ciel.

À l’heure actuelle si nous avons les pieds humides c’est parce que les eaux de pluie n’ont plus assez de « lieux d’accueil ».
Elles glissent alors dans tous les dénivelés, caves, garages et débordent sur les pourtours des trous d’eau environnants trop peu profonds, trop petits, trop peu
nombreux, non prévus pour en accueillir autant. Une goutte de pluie sur un sol imperméable doit bien aller quelque part !
Or les mares, tombées en désuétude, remblayées par mesures d’hygiène ou de sécurité, diminuent quantitativement de façon accélérée des années 50 jusqu’à nos jours… alors qu’elles font partie intégrante des projets de régulation des inondations.*

Pour vous protéger et rester au sec, faites connaître l’existence d’une mare une photo et une adresse suffisent pour la répertorier. Déposez-les en mairie dans le casier de l’association « Agir pour Notre Environnement » ou envoyez-les par mail à perray.environnement@free.fr (de préférence avant fin 2019). L’inventaire des mares ainsi constitué permettra d’enrayer légalement leur disparition.
À titre préventif, face au risque « inondation », déclarons nos mares !

*Les sables et les argiles à meulière du sol perrotin empêchent l’infiltration des eaux de ruissellement et provoquent, par remontée, des formations de nappes superficielles. Pour limiter le ruissellement, capter, infiltrer l’eau et retarder son écoulement, la commune :
• protège ou aménage des espaces verts au sein des quartiers ;

• plante le long de rues ou autres lieux imperméabilisés par le goudron des arbres ou des haies ;
• préserve, entretient voire crée des mares publiques ;
• impose dans le PLU un pourcentage d’espaces verts et des sols perméables pour les places de stationnement ;
• soumet les aménageurs à une obligation de plantation et de création de bassins de rétention
(Ce sera entre autres le cas à la Perche aux Mares).

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